Assemblée Économique en remplacement du Sénat.

Fonctionnement à dupliquer à tous les niveaux de la
GESTION ÉCONOMIQUE CITOYENNE
DES ACTIVITÉS HUMAINES DE LA BIOSPHÈRE

Il est navrant de constater que les acteurs de la vie économique ne se rencontrent qu’en cas de crises ou à l’occasion de rendez-vous épisodiques.

Certains, parmi les plus importants, sont restés plusieurs années sans travailler ensemble. Dans ces conditions, il est vain d’espérer une bonne coordination dans la gestion des affaires du pays.

Il est donc vraiment indispensable, dans ces conditions, de créer un organisme permanent pour discuter, mais aussi, légiférer.
Cette assemblée que nous pourrions appeler « L‘Assemblée Économique » serait une tribune permanente pour tous les acteurs de la vie professionnelle.
Son rôle serait de déterminer les grandes lignes des lois qu’elle souhaiterait voir appliquées, mais exclusivement dans son domaine: l’activité économique.

Elle transmettrait ses propositions à l’Assemblée Nationale.
Cette dernière voterait la loi définitive, affinée suivant les souhaits de ses députés.
Le texte reviendrait devant l’Assemblée Économique qui prendrait toutes les dispositions
réglementaires nécessaires pour l’application de cette loi.
Il faut savoir qu’actuellement 80 voire 90 % des textes votés par l’Assemblée Nationale sont constitués par l’aspect réglementaire de la loi.
C’est une surcharge de travail pour le député, et cela n’a rien à voir avec la fonction de son mandat.
En contrepartie toute loi concernant l’activité économique votée sur l’initiative de
l’Assemblée Nationale devrait être approuvée par l’Assemblée Économique.
Nouvelle institution en remplacement du Sénat.
Dans de nombreux pays, en général, et en France en particulier, le rôle du Sénat ne correspond plus aux besoins de notre époque.
Il est donc tout indiqué pour être remplacé par cette nouvelle Assemblée Économique.

Suggestion pour sa composition.

La répartition des sièges devrait être une bonne représentation de la société actuelle et traduire du mieux possible l’activité de chaque catégorie de citoyens dans la construction de la vie sociale.
La légitimité des décisions prises serait ainsi, indiscutable.
De cette manière, nous éviterions que certains problèmes ne se règlent dans des salons discrets ou dans la rue. Le recours à la grève devrait ainsi progressivement devenir l’exception.
Chaque électeur aurait la liberté de choix pour voter dans une des catégories ouvertes à tous.
(Consommateurs, écologistes par exemple).
Pour certaines autres catégories, il devrait justifier son
appartenance au groupe dans lequel il souhaiterait voter.
Les représentants seraient élus pour six ans.
Le vote se ferait sur listes au scrutin proportionnel.
Ces listes seraient le plus souvent proposées par les organisations politiques ou syndicales actuelles. Des mouvements professionnels venant d’autres horizons seraient également admis à la condition de justifier d’une certaine audience.
Pour leurs campagnes électorales, elles bénéficieraient d’un financement public.
Ces organisations seraient ainsi
assurées de pouvoir apporter leur contribution à la vie du pays, sans être obligées de demander à leurs adhérents des cotisations importantes que, parfois, ils ne peuvent payer. Nous allons voir maintenant les réformes proposées pour l’organisation de l’économie.
Elles permettraient le rétablissement de rapports équilibrés entre pays et entreprises concurrents.
Elles orienteraient l’activité industrielle et commerciale sur un chemin d’avenir où affaires, activité, emploi, moralité et épanouissement de l’individu ne seraient pas obligatoirement en antagonisme. Vous trouverez dans le livre une suggestion pour la représentation des différentes catégories sociales parmi 180 élus et sa représentation graphique…. …/…

La suite est disponible dans le texte du livre téléchargeable gratuitement.

LE LIVRE

#BIOSPHERE sur Twitter

@BIOSPHERE sur Facebook

L’ESPRIT ET L’ART

Menu