L’INDIVIDU VALORISÉ.
Répartition des bénéfices entre capital et travail.
Cette pratique doit être vulgarisée pour diminuer les risques de conflits à l’intérieur des établissements et motiver durablement tous les intervenants dans la vie de l’entreprise. « En premier lieu, il faudrait fixer la part minimale de la masse salariale et maximale du capital pour éviter à l’employeur généreux de reverser autant que s’il ne l’avait pas été. »
Sachant que la rentabilité est égale au bénéfice divisé par le capital la règle serait :
Aux rentabilités suivantes en % | 0 | 2 | 3 | 4 | 5 | 6 |
Majoration des salaires | 1.0 | 1.1 | 1.2 | 1.4 | 1.5 | 2.0 |
Salaires des dirigeants.
Pour les patrons, seule la part imputable au travail effectif devrait être considérée comme salaire, le reste n’étant en fait que des revenus du capital.
Maîtrise des excès du système.
« Avec une imposition progressive, le chef d’entreprise aurait intérêt, après avoir dépassé un certain seuil, d’accompagner ses bénéfices supplémentaires par une augmentation des salaires de ses collaborateurs, ou de diminuer les prix de ses produits, ou encore de donner à des œuvres caritatives. »
Rentabilité du patrimoine et successions.
Il est tout à fait normal qu’il existe un impôt sur les successions. Mais, loin des querelles idéologiques du genre « les riches doivent payer », il faudrait seulement imposer le « bénéfice » que tire un individu de la succession dont il hérite. Ainsi une famille qui possède un riche patrimoine, mais avec juste les moyens de l’entretenir ne devrait pas être obligée, comme cela se fait souvent, de vendre une partie de ses avoirs pour payer les frais de succession. Son patrimoine est aussi celui de son pays. Les bénéficiaires devraient payer seulement pour la chance qu’ils ont d’être logé et de vivre dans un cadre agréable sans avoir travaillé. Des contreparties pourraient être demandées par l’État. En cas de vente,
des demandes préalables d’autorisation de cession d’une partie de ce patrimoine pourraient être exigées. L’ouverture au public des bâtiments, certains jours, pourrait être organisée en contrepartie des avantages obtenus.
Robotisation.
Nous ne devons plus accepter de manière passive la dictature des machines. Déjà, des robots peuvent complètement remplacer les maçons pour construire les maisons !
L’homme ne doit pas être l’esclave des machines mais le contraire. Assister l’homme, oui, le remplacer sans compensation, non!
La robotisation aveugle remet en cause les fondements de notre société, c’est une lutte sans merci contre la mécanisation excessive qu’il faut mener.
C’est peut-être un combat d’arrière-garde pour les technocrates; il est d’avant-garde pour les humanistes. Les outils à utiliser en priorité doivent favoriser auprès de la clientèle, les entreprises « humanisées », et la fiscalité, nous avons abordé ce problème.
Il est en complément impératif de généraliser une taxation spéciale régulant les échanges
internationaux (voir plus loin).