L’humanité doit s’engager dans la voie d’un progrès durable largement partagé.
Le « Biosphérisme » est une nouvelle façon d’envisager son avenir politique, économique et social.
C’est une alternative crédible aux errances politiques et aux aberrations économiques qui ont marqué le XXème siècle en générant un désarroi profond au sein de nos civilisations.
Avec la mise en place d’un plan de Paix novateur nous pouvons assister à…

La naissance du troisième Millénaire de la Paix, à Jérusalem…

Une ère de relations pacifiées entre tous les peuples de notre planète pourrait être ainsi initiée et mettre fin à l’état de guerre au Proche-Orient.
Il serait possible d’envisager dans ces conditions l’établissement d’une véritable nation Palestinienne prélude à la fondation d’un nouveau pays : le «J.I.P.» (Jordanie + Israël + Palestine).
Ses citoyens seraient les «Jippers» :

’’Ceux qui vivront librement de part et d’autre du Jourdain
dans une dynamique de progrès et de fraternité !’’.

Grâce à leur action et la renaissance de leurs valeurs les meilleures ils feraient naître une époque de Paix, de prospérité : la civilisation du Troisième Millénaire.

Jérusalem est un symbole, Jérusalem est un enjeu, mais, …
Jérusalem et sa région peuvent être un exemple
pour préparer la voie d’une Paix accessible à tous les peuples !

La tension politique y est actuellement plus forte que jamais. Même si les passions que génère cette ville et sa région sont toujours aussi vives après 3000 ans de conflits … il est évident que la soif de Paix est plus forte sur les rives orientales de la méditerranée que nulle part ailleurs dans le monde.
Ce puissant besoin est suffisant pour ouvrir une ère nouvelle.
En effet, où trouver une région capable de focaliser mieux que celle de Jérusalem l’attention quand il s’agit de Paix et d’avenir de la planète ? Si le progrès en matière technologique fût important au cours du dernier siècle, il faut bien constater qu’il n’en est pas de même avec la politique et la morale qui dominent actuellement les relations entre les différentes communautés humaines. Elles ont encore un grand pas en avant à faire pour surmonter les influences les plus néfastes de l’héritage du passé.
C’est le véritable défi « politique » qui est sur la route de notre génération.
Si parfois nous arrivons à trouver le sens de nos intérêts commun (comme dans certaines communautés économiques) nulle part à la surface du globe a été donné sa dimension internationale au mot « politique » qui est « le sens d’être ensemble ».
Les peuples qui les premiers s’engageront sur ce chemin découvriront pour eux un nouvel horizon mais aussi et surtout ils marqueront sans nul doute d’une pierre blanche l’histoire de l’Humanité.
Elle pourrait ainsi abandonner la spirale négative dans laquelle elle est entraînée et instaurer, entre toutes ses composantes, des rapports marqués par le sceau du respect mutuel et de la dignité.
De plus, il est impensable d’espérer modifier positivement le cours de l’Histoire de notre globe alors que les peuples de cette région continueraient à se déchirer ; il ne fait pas de doute que l’avenir à long terme de tout citoyen du monde passe par Jérusalem.
Donc, malgré l’ancienneté des problèmes et l’acuité avec laquelle ils se posent aujourd’hui, c’est probablement dans cette ville que va naître cette fraternité.
Elle va prendre toute sa place dans le cœur des humains pour ensuite balayer définitivement la haine entre les peuples.
Atteindre cet objectif restera un doux rêve sans lendemain si l’on continue de débattre, (et de se battre), avec l’esprit et les outils qui ont prévalu jusqu’ici.

Heureusement, il existe d’autres voies :
« Le Biosphérisme » est une nouvelle école de pensée qui réunit nombre d’atouts politiques et de propositions économiques pour changer le présent et préparer l’avenir.

L’action de « Biosphère pour Demain » se poursuit depuis 1989 avec pour objectif de dépasser la situation actuelle et générer des accomplissements nouveaux.
Ils doivent inscrire la marche de l’humanité dans une logique de coopération franche entre toutes les nationalités, en valorisant leur diversité.
Une telle démarche, correctement élaborée, appuyée par des médias bien intentionnés et mise en œuvre par des hommes ou des femmes dignes, soucieux de l’intérêt général, peut permettre de créer une nouvelle société sans risques de bouleversements négatifs.
Les démocraties occidentales ont bien des faiblesses, elles souffrent de dysfonctionnements parfois graves.
En raison du conformisme de certaines de leurs institutions, parmi les plus puissantes, elles s’ankylosent dans un égoïsme compromettant leur avenir.
L’intérêt matériel à court terme paraît essentiellement motiver leur démarche internationale. Elles laissent également dans le sillage de leurs actions une suite d’effets trop souvent néfastes pour les autres peuples du monde.
Elles sont jusqu’à présent allergiques à toute idée neuve risquant de perturber un tant soit peu leurs habitudes … et leurs intérêts à ultra court terme.
Il est donc indispensable d’initier, avec le troisième Millénaire, une orientation nouvelle pour les affaires du monde.
Le Proche-Orient réunit nombre d’atouts pour être le catalyseur de cet élan novateur.
Le plan d’action de « Biosphère pour Demain ».
Les propositions de ce plan concernent les réformes politiques, les mutations économiques qu’il est urgent d’initier pour pouvoir réformer l’organisation sociale de la société. Elles ont été imaginées au départ pour les pays occidentaux. Elles s’avèrent être également bien adaptées pour faire évoluer tous les autres systèmes politiques. Particulièrement ceux qui connaissent des difficultés pour orienter leur avenir ; où, chez qui, l’idéal démocratique est encore balbutiant.
Il serait donc relativement aisé de les mettre en place, progressivement et sans heurts, partout dans le monde. Le programme complet est décrit dans le livre « Biosphère pour Demain » édité en 1996.

Les grandes lignes.

Les dispositions de ce plan assureraient la sécurité et la dignité de tous les peuples.
Les institutions nationales et internationales, utilement réformées, répondraient au besoin d’instaurer des démocraties dignes de ce nom. Nous allons voir quelles étapes nous devrions franchir et résumer les moyens suggérés.

Première décennie :Paix entre les peuples et création de l’état de « Palestine ».
La première condition à remplir devrait être l’établissement entre les différentes communautés de la région des relations définitivement pacifiées.

Le « Plan Nation du Monde » et les institutions Internationales.

Le « Plan Nation du Monde » serait le socle de cette démarche. Pour établir une ère de paix et de progrès solide un plan bien structuré ne suffit pas ; il faut qu’il soit approuvé par une forte majorité des différents peuples concernés. Ils devraient pour cela être parfaitement informés des avantages de cet engagement, et de ses obligations également.
Ce plan prévoit que chaque nation grande ou petite, ayant au préalable adopté un système démocratique évolué présenté dans le programme « Biosphère pour Demain » participerait à une unité de défense commune sous l’égide des Nations Unies.
Les voisins de ces pays seraient ainsi assurés de ne jamais être agressés par une « Nation du Monde ».

Adoption du Plan « Nation du Monde » par les Palestiniens.
Il est indispensable que les Palestiniens retrouvent leur dignité. Pour cela il faut qu’ils puissent créer leur état, la Palestine, avec comme capitale une ville autre que Jérusalem.
Toutes les communautés de cet État (Juifs en premier lieu) pourraient y vivre en sécurité sous la protection de l’armée des « Nations du Monde » dont la Palestine serait bien sûr une des composantes.
Il faut noter que ces choix ne seraient mis en pratique seulement lorsque la population, à la majorité des deux tiers, les aurait approuvés.
C’est indispensable pour assurer la pérennité de cette entreprise, et pouvoir ainsi donner aux responsables politiques les moyens d’appliquer les choix validés par les urnes.
Plan d’aide économique aux réfugiés palestiniens.
Au cours du XX ème siècle Juifs et Palestiniens ont subi de graves préjudices. La situation matérielle des Palestiniens continue de se dégrader gravement. Les pays occidentaux portent une lourde responsabilité de cette situation, en raison de leur mauvaise gestion des crises politiques qui se sont succédées.
Pour remédier à ces dérives, il faudrait mettre en place une sorte de plan Marshall bis, financé essentiellement par l’Occident. Cette manne aurait, en plus, comme conséquence, de donner un formidable coup de fouet aux échanges économiques dans toute la région. Il est à noter qu’un effort important serait à faire pour inciter des colons à quitter certains lieux pour les remettre aux familles palestiniennes sans logement.
Il n’est pas illusoire de penser qu’un nombre relativement important de colons seraient prêts à faire cet effort s’il s’inscrit dans une logique porteuse d’espoir et de Paix. Et ce, encore plus facilement s’ils reçoivent des aides conséquentes pour créer des villes multiculturelles dans des lieux pour l’instant non occupés.

Le plateau du Golan pourrait ainsi devenir un lieu où tous les peuples, toutes les capacités humaines et toutes les religions uniraient leurs potentialités. Ce lieu où toutes les armes seraient bannies seuls les « Couteaux Ronds », les couteaux utiles pour partager le pain de la fraternité seraient autorisés et seraient le symbole de cette expérience unique qui préfigurera le futur Moyen-Orient par une expérience grandeur nature.

Période de tests.
La première période de tests couvrirait une décennie. Elle permettrait aux Israéliens de prendre conscience de la viabilité à long terme de cette solution. À leur tour, ils pourraient envisager d’adopter ce système de défense, et donc de participer à l’armée des « Nations du Monde ».

Le Pacte « Nation Du Monde ».

Il est possible de le résumer en quelques mots :
« Globalement, les intérêts vitaux d’une nation et la sécurité de ses frontières est assurée par une coalition de pays qui ont tous choisi solidairement le même système de défense, chacun y participe dans la mesure de ses moyens sous l’égide de l’ONU.
Dans l’exécutif chargé de la gestion du groupe à l’échelon mondial chacune des nations possède une voix, et ce quelle que soit son importance. Les moyens mis à disposition peuvent être employés à des tâches civiles d’aide aux populations en difficulté. »
En voici quelques extraits :
§ Le pays signataire s’engagerait à :
Instaurer un dialogue démocratique immédiat entre toutes les composantes de la population.
Faire adopter toutes les dispositions du pacte par 2/3 au moins de la population.
Assurer l’éradication totale des armes de guerre qui sont entre les mains de la population.
§ La Communauté internationale s’engagerait en contrepartie à :
Garantir l’intégrité du pays face à tout agresseur extérieur ou intérieur en utilisant, si nécessaire, les forces armées sous sa responsabilité de par le monde.
En cas de non-respect des accords par le gouvernement, la Commission pourrait automatiquement, prendre les mesures utiles pour les faire appliquer. (Par exemple l’organisation d’élections libres, si les engagements du pacte sont bafoués).
Le droit à la Paix et au progrès.
Le pacte « NATION DU MONDE » proposé est une vaccination contre les guerres, relativement facile à mettre en place… si la volonté populaire est vraiment prise en compte. Le niveau de vie des citoyens augmenterait rapidement.
Dans un délai bien précis, les pays concernés devraient réformer leur constitution pour mériter le statut de « NATION DU MONDE » et bénéficier des nombreux avantages économiques qui l’accompagneraient. Cela permettrait de ne plus cautionner les gouvernants qui ne respectent pas les droits de l’homme et qui appauvrissent leur peuple par une politique irresponsable.
Certains pays qui connaissent périodiquement des troubles s’engageraient définitivement ainsi dans une voie de démocratie et de stabilité. Ils deviendraient des partenaires commerciaux privilégiés. Les nations qui accepteraient cet accord pourraient faire graduellement l’économie de leur budget militaire. Les précautions prévues pour sa mise en place permettraient de ne pas bouleverser brutalement les habitudes de la population, de ses fonctionnaires et de ses dirigeants.
Deuxième décennie : Israël et la Jordanie adoptent le même système de défense et harmonisent leur fonctionnement politique avec celui de la Palestine.
La deuxième décennie serait consacrée à renforcer progressivement les structures qui se mettraient en place, en parallèle, dans les pays de la région.
Leurs liens seraient progressivement resserrés et particulièrement les États concernés par le problème palestinien. Leurs systèmes de fonctionnement politique et économique internes se rapprocheraient de plus en plus, dynamisant ainsi leurs relations politiques, culturelles, sportives et économiques.
Le fonctionnement des démocraties les plus évoluées est loin d’être exemplaire. A tel point que nombre de peuples doutent que la démocratie soit le système politique le meilleur. Les propositions de « Biosphère pour Demain » permettraient de rendre ses lettres de noblesse à la Démocratie et d’en faire pour longtemps un objectif digne de satisfaire les citoyens du monde les plus exigeants sur leur avenir, et celui des générations suivantes.
Dans les grandes lignes de ce plan, il faut remarquer que l’État serait constitué de trois grands corps.
1/ L’exécutif. Il serait assuré par trois personnes le Président le Vice-président et le Premier Ministre. Chacun aurait à tour de rôle la responsabilité du poste de Premier Ministre puis de Vice-président et enfin de Président.
2/ Le Législatif. Deux assemblées auraient la charge de légiférer. Il y aurait une Assemblée Législative dont les députés seraient élus par les populations (50% à la proportionnelle et l’autre moitié au scrutin majoritaire). Une Assemblée Économique serait chargée de gérer les problèmes du travail et de l’activité économique. Cette dernière institution aurait aussi comme charge de mettre en place le marché commun Proche Oriental.
3/ Un conseil présidentiel. Il serait l’autorité morale du pays, garant du respect des règles institutionnelles et serait chargé de mettre en avant l’intérêt général du pays en dehors des luttes partisanes. Chaque communauté élirait des représentants pour siéger dans ce conseil. La réforme des institutions nationales mais aussi celles des organismes internationaux sera à plus ou moins longue échéance indispensable, mais ce qui importe avant tout c’est d’offrir la possibilité aux peuples concernés de s’engager dans une voie leur permettant de retrouver paix, sécurité et dignité.
Troisième décennie : Création d’un nouveau Pays le « JIP » ; réunion de la Jordanie, d’Israël et de la Palestine.
Pendant la deuxième décennie, Israël, rassuré par la validité de l’engagement de ses voisins pour la Paix adopterait, lui aussi, le Plan.
Progressivement seraient établies les bases politiques pour développer une région économique très dynamique et les gouvernements se rapprocheraient les uns des autres. Ainsi les bases pour créer une nouvelle communauté le « JIP » seraient prêtes. Elle engloberait les États actuels de la Jordanie, d’Israël et de la Palestine qui aurait une dizaine d’années d’existence à ce moment-là.
Tous ses citoyens, les « Jippers » seraient le catalyseur de ce nouvel élan. Ils travailleraient fraternellement au progrès de leur pays, de leur région et aussi de l’humanité dans son ensemble. Les élections seraient organisées de telle manière que, pendant quelques années, l’équilibre entre les différentes communautés serait assuré par la législation.
Président, Vice-président et Premier ministre seraient, à tour de rôle d’origine différente. Le roi de Jordanie devrait quant à lui présider le conseil présidentiel (ou royal, suivant les termes choisis par les fondateurs de ce nouveau pays). Nombre de responsables non élus des différentes communautés siègeraient également dans ce conseil. Son but principal étant de suggérer les grandes orientations morales d’avenir défendant l’intérêt général veillant au respect des engagements pris par les différentes composantes de ce nouveau pays.
En cinq décennies le Marché Commun Proche oriental.
Pendant ces premières décennies une autre entreprise d’envergure serait initiée. Il s’agirait de mettre sur pied les bases du marché commun du Moyen Orient. Il couvrirait les pays du croissant fertile de l’antiquité et leurs voisins immédiats.
L’axe fort de ce Marché commun serait tout d’abord constitué par la Jordanie, Israël et la Palestine. Ces trois pays auraient comme objectif principal d’harmoniser leur règles économiques, de développer leur échanges ce tous ordres dans une seule et même communauté le « JIP ». Elle deviendrait le pole central de ce marché commun du Moyen-Orient en attirant à elle les pays de la région pour promouvoir une ère de progrès et de stabilité qui profiterait à toutes les populations.
La capitale des « Jippers » serait bien sûr Jérusalem mais elle serait également la capitale de cette communauté économique qui serait en mesure d’échanger d’égal à égal avec les autres grandes communautés économiques mondiales.
Jérusalem centre spirituel de la planète.
En dehors du domaine strictement politico-économique, il ne faut pas écarter la dimension spéciale que devrait prendre, en termes d’exemple spirituel pour le reste de l’humanité, la résolution du problème entre Palestiniens et Israéliens. Il est impossible de faire de grands progrès spirituels dans une époque de conflits, d’incertitudes économiques ou de déchéance matérielle. Il est donc, pour cette raison aussi, impératif d’assurer à tous les peuples l’accession au bien-être et à la sécurité. Jérusalem est le point de convergence des trois grandes religions monothéistes de la planète. Si les communautés de cette région veulent faire valider par les autres peuples du Monde leur conviction partagée qu’un Dieu unique, et donc commun, est plus qu’une simple croyance ; ils ne pourront le faire qu’en faisant éclore la fraternité dans le cœur des humains. C’est le seul argument vraiment convaincant capable de valoriser les principes les meilleurs qui structurent leurs religions respectives et de les faire adopter par le plus grand nombre. Loin des égoïsmes qui ont géré jusqu’à présent leurs rapports, chacune de ces religions doit comprendre que la grandeur d’une destinée se mesure par la grandeur des gestes qui la façonnent. Si UN créateur est LA réalité, le progrès vers la recherche de l’unité spirituelle finira bien par transcender les différences théologiques entre toutes les religions. La lumière irradiée par ces accomplissements éclairera ainsi toutes les autres religions du monde.
Ainsi, Jérusalem retrouvera naturellement son statut de centre spirituel mondial, de capitale de la fraternité humaine et focalisera, enfin, la Paix entre tous les peuples.
Ce n’est pas parce que nous en sommes loin actuellement que cela ne peut pas arriver dans un avenir proche.
Conclusion.
Donc, malgré les apparences, malgré la dureté du conflit en cours entre Israéliens et Palestiniens ; l’opportunité de changer le cours des événements au Proche-Orient, et dans le monde, est bien réelle. Suivre cette nouvelle logique politique demandera persévérance, courage, droiture et lucidité, mais rien de plus.
Bien que cette première tentative doive être menée dans des conditions difficiles, elle peut se couronner par un succès dans un délai relativement bref.
Il n’y a pas d’autre possibilité que la fraternité pour la résolution des problèmes entre les peuples.
Même pour ceux qui semblent avoir perdu depuis longtemps tout espoir de fraterniser avec leurs voisins.
Le « Biosphérisme » et ses nouveaux idéaux ne manqueront pas de les séduire pour les accompagner vers des horizons nouveaux.
Biosphère pour Demain 1991

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