Extrait du livre paragraphe "La Politique" page 16.
		

ÉLECTIONS DÉMOCRATIQUES PEU COUTEUSES

Rémunérations.

Certains pensent que les rémunérations des élus doivent être à la hauteur de celles versées dans le privé pour des responsabilités comparables. Ce n’est pas une bonne chose. Avoir des fonctions d’élu est avant tout un honneur. Un salaire correspondant au revenu moyen des Français (environ 2 fois le SMIC) semble être une rétribution équitable. Les avantages pourraient être modulés en fonction des différentes contraintes économiques. La rémunération serait également conditionnée par le temps de présence dans les assemblées.

De toutes manières, en cas d’absentéisme non justifié supérieur à 20% de la durée des sessions, l’élu serait remplacé.

Financement et formation.

Les économies réalisées permettraient en échange de financer d’une manière adéquate campagnes électorales et formation des élus.

En effet, tous les candidats devraient suivre une formation. Les électeurs seraient sûrs de voter pour une personne qui a un minimum de compétences techniques pour remplir ces fonctions.

Le financement des campagnes électorales pourrait être assuré d’une manière parfaitement claire.

Les intervenants concernés par cette activité indispensable à la bonne marche de la démocratie, comme la presse, seraient les premiers bénéficiaires des nouvelles dispositions fiscales.

La principale mesure concernerait les charges salariales qui seraient payées seulement par prélèvements sur les bénéfices. La presse bénéficierait de la gratuité totale pour l’expédition de ses abonnements par poste.

Cela permettrait d’améliorer la situation de ces entreprises et celle des gestionnaires de lieux de réunion du public, stades, théâtres, cinémas, salles de concert…

La survie de ces lieux est capitale pour maintenir un minimum de convivialité dans notre société, qui a plutôt tendance à isoler les individus les uns des autres.

En échange, pendant les campagnes électorales, chaque journal devrait offrir gratuitement un certain espace d’expression pour les candidats. Chaque gestionnaire de lieu de réunion devrait mettre une salle à la disposition gratuite des partis politiques qui en feraient la demande.

Bien sûr, des quotas seraient fixés pour éviter les excès dans un sens ou dans l’autre.

Une grande part du financement prévue par l’État pour les campagnes électorales serait économisée.

De plus, la pérennité de ces entreprises, qui sont indispensables pour un bon fonctionnement de la démocratie dans une société évoluée, serait assurée.

Renouvellement des élus et responsables.

Pour éviter que des mauvaises habitudes ne se prennent, un élu ne pourrait être son propre successeur à moins qu’il n’ait obtenu l’approbation de 3/5EME des électeurs à un référendum précédant l’élection normale.

Ce référendum ne serait pas systématique, mais seulement demandé par l’élu, 3 mois avant l’élection normale, si ce dernier pense avoir une chance d’être plébiscité par ses administrés.

En cas de réponse négative, il devrait payer personnellement une part importante des frais d’organisation de ce référendum. Il ne pourrait pas se présenter à l’élection suivante.

Des « notables » bloquent, dans tous les partis, l’émergence de forces neuves. A l’opposé, un mandat unique peut priver le mouvement de personnalités exceptionnelles.

Pourquoi ne pas suggérer aux partis de mettre en place le système déjà vu pour les élus. Celui qui souhaite rester à son poste doit réunir l’approbation de 3/5eme des votants, sinon, une élection normale est organisée, mais, sans le sortant.

Le sortant pourrait se présenter à nouveau pour l’élection suivante. La qualité de travail et donc de vie des hommes politiques serait véritablement dopée par ces réformes. Les possibilités de promotion seraient plus grandes. Ils auraient une plus grande énergie à consacrer au service de la collectivité.

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