L’OCCIDENT MALADE DE SON HISTOIRE  (pdf)

Le meilleur des valeurs de la civilisation occidentale mérite notre total investissement pour permettre à l’Occident de redorer son blason et de nouveau gagner une estime réelle des autres peuples de la planète.
Oui, notre civilisation est malade, bien plus que ce que nos médias le suggèrent.
Oui, nous devons puiser notre force dans la fraternité pour que toutes les civilisations du monde puissent apporter leur pierre pour l’édification de la société du troisième millénaire.
http://www.politicoboy.fr/donald-trump/imperialisme-americain/
La conclusion de cet article mets en perspective le passé (qui ne peut être que manipulé mais pas changé) et le futur qui peut être façonné par les citoyens du monde soucieux de l’intérêt général (et donc de la planète et de tous ses habitants).
https://www.les-crises.fr/russeurope-en-exil-les-etats-unis-au-miroir-de-star-wars-recension/

Conclusion

«Les États n’ont pas d’amis, seulement des intérêts» disaient Charles de Gaulle. Cette maxime s’applique très bien à la France, dont on pourrait ici même dresser la liste des crimes et exactions. Depuis les guerres coloniales d’Indochine et d’Algérie et l’usage systématique de la torture qui y a été fait, en passant par l’invasion de l’Égypte lors de la crise de Suez, les horreurs de la «France Afrique», la complicité dans le génocide rwandais jusqu’au désastre Libyen et le coup d’État sanglant de 2011 contre Gbagbo (Cote d’Ivoire), la France est loin d’être exempte de critique.

Mais les États-Unis se distinguent malgré tout par l’ampleur de leur ingérence, proportionnelle à leur puissance économique et leur propension à faire usage de la force. Le recours injustifié à l’arme atomique, les millions de civils tués délibérément à coup de bombes incendiaires et l’utilisation récurrente de la violence s’expliquent en partie par leur histoire et leur sentiment d’être habité par cette «destinée manifeste». Elle est plus certainement l’expression de l’abus de pouvoir d’une frange de la classe dirigeante corrompue, aveuglée par une certaine idéologie et poussée par des intérêts financiers bien compris.

Loin de rendre le monde plus sûr, l’impérialisme américain a instauré un climat de danger permanent. Si l’intensité des conflits et leur nombre sont en baisse constante, le risque d’un embrasement général est exacerbé.

Tout se passe comme si un empire sur le déclin avait porté à sa tête un président inexpérimenté et peu compétent, qui s’est entouré de cadres se reconnaissant dans ses valeurs bellicistes pour conduire une politique internationale fondée sur un rapport conflictuel.

L’histoire nous apprend que la survie de l’ordre mondial depuis l’avènement de l’ère nucléaire doit plus à la sagesse de quelques dirigeants sensibles aux voies diplomatiques qu’à un présupposé mécanisme autorégulateur reposant sur la rationalité absolue de l’être humain.

Or, il semble que l’époque ne soit pas favorable au dialogue et à la réflexion, mais plutôt à l’émotion et la réaction. À cela s’ajoute une volonté clairement affichée par la Maison blanche, et partagée par une fraction dominante de la classe dirigeante américaine, de poursuivre dans des voies belliqueuses. Comment expliquer la nouvelle course à l’armement nucléaire et les hausses spectaculaires du budget militaire américain, si ce n’est par l’influence grandissante du complexe militaro-industriel appuyé par une classe médiatique particulièrement hystérique?

Depuis les États-Unis, l’exposition prolongée aux chaines de télévision américaine vous place dans un état d’esprit anxiogène et colérique ou vous en venez à vous surprendre à penser des choses curieuses, du type «mais qu’ils leur balancent une grosse bombe et qu’on ne m’en parle plus». Lorsque Donald Trump fit précisément cela, en ordonnant le bombardement d’une base aérienne syrienne où étaient présentes des troupes russes, la presse américaine dans son ensemble applaudi à tout rompre, allant jusqu’à écrire «Donald Trump vient d’habiter la fonction présidentielle».

Pour éviter qu’une telle nation entraine le reste du monde dans le chaos, il serait sage de prendre rapidement nos distances avec cet «allié» qui se vit encore comme le shériff de la planète.

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