L’ÉTAT.

L’EXÉCUTIF.

Nouveaux statuts de l’exécutif.
Les systèmes politiques actuels génèrent une perte de temps et d’énergie phénoménale en raison de luttes politiciennes stériles. La proposition suivante permettrait de réduire la division des acteurs de la vie publique au sommet de l’Etat. Les hommes destinés aux plus hautes fonctions politiques auraient également l’opportunité, et le temps, de se former aux responsabilités de leurs futures charges.

L’exécutif serait animé par trois personnes:

Le Président de la République,
le Vice-président
et le Premier Ministre.

 

Fonctionnement.

Le Premier Ministre serait élu comme le Président actuellement, mais pour une durée de 3 ans. A la législature suivante il occuperait le poste de Vice-président; alors que, le Vice-président remplacerait le Président de la République et ainsi de suite.
– 1. Le Premier Ministre aurait un rôle essentiellement d’exécutif et de gestionnaire. Il devrait mettre en œuvre les décisions prises par référendum, ou par le parlement. Le nombre (en diminution) et le domaine d’action des ministères seraient fixés de manière quasi définitive. Les ministres auraient une obligation de résultat en ce qui concerne les résolutions adoptées par référendum. L’élection du Premier Ministre serait l’occasion d’apporter du sang neuf à l’exécutif. La stabilité et la continuité des réformes seraient néanmoins assurées par la présence de deux des trois membres de l’exécutif précédent.

– 2. Le Vice-président serait principalement chargé de coordonner l’action des différents corps de l’État et de la simplification administrative. Il aurait en charge, principalement, les affaires intérieures du pays.
Il serait amené à remplacer le Président en cas de nécessité.

– 3. Le Président de la République représenterait le pays à l’étranger. Il aurait particulièrement en charge l’orientation de la politique étrangère, des échanges commerciaux internationaux et de la paix.

Avantages du système.

Les avantages d’un tel système sont nombreux. Le candidat à la magistrature suprême bénéficierait d’une formation progressive. Il y aurait moins de conflits de personnes, chacun ayant un plan d’activité bien déterminé. Le Président de la République ne pourrait pas rester à son poste pour un second mandat. Par contre, il serait nommé au « conseil présidentiel » à vie. Pour faute grave, il pourrait être révoqué à la suite d’un référendum ayant approuvé cette éventualité avec plus de 3/5èmedes voix.

Pour résumer: le Président entreprend, le vice-président coordonne, le premier ministre gère.

Avec ce système démocratique élaboré, l’exécutif serait capable de répondre aux désirs et aux besoins réels des citoyens. Le gouvernement serait dirigé par un homme fraîchement élu, toujours bien en phase avec les préoccupations immédiates de la population.

Les ministères.

Pourquoi ne pas imaginer que chaque ministre serait choisi en fonction d’un projet de réforme ou d’un objectif précis?
Les nominations se feraient en fonction des engagements de tel ou tel chef de service à mobiliser ses fonctionnaires pour obtenir un résultat précis dans un délai donné. Le ministre étant nommé
théoriquement pour trois ans, il pourrait être révoqué à mi-mandat si les résultats escomptés n’étaient pas atteints ou si la gestion des problèmes courants n’était pas satisfaisante.
Dans l’immédiat un programme d’économie devrait être discuté et établi avec les employés de chaque ministère.
Le but étant de susciter un maximum de propositions pour diminuer le budget de fonctionnement et le faire correspondre aux objectifs fixés.

LE LIVRE

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